Face à la délation comme devoir républicain : RESISTANCE!
Depuis janvier 2004, le collectif informe la population et mobilise contre les dangers de la loi "Prévention de la Délinquance" (05/03/07). Aujourd’hui il exige l’abrogation de la loi, prévoit d’organiser la désobéissance face à son application et se bat contre les logiques liberticides et sécuritaires de contrôle social. Le collectif a rencontré à trois reprise l’élue municipale en charge de l’action sociale et de la prévention de la délinquance à Toulouse.
Il demande une délibération pour la non application de la loi en conseil municipal à Toulouse. A ce jour, le collectif n'a toujours pas de réponse.
La nouvelle compilation Résistance à la Délation #2 vient relayer la lutte menée localement par le collectif. En effet, il questionne la municipalité sur sa politique de prévention de la délinquance et sur ses engagements pris aux dernières municipales de mars 2008 : (http://tvbruits.org/spip.php?article870)
- Contre la loi Prévention de la délinquance,
- Contre le fichier Base élèves,
- Contre la vidéosurveillance.
Pour politique de prévention de la délinquance et en guise de politique jeunesse sur les quartiers toulousains, la mairie de Toulouse met en œuvre la loi "Prévention de la délinquance" initiée alors par Nicolas Sarkozy.
La loi "Prévention de la délinquance" amalgame prévention, accompagnement éducatif et répression. Elle fait la confusion entre difficultés sociales et délinquance, elle engendre la perte du droit au respect de la vie privée. Elle fait du maire le nouveau "shérif" de la ville en lui attribuant des pouvoirs judiciaires et administratifs. La loi considère qu’il y a des catégories de population à risque qu’il faut contrôler ou écarter de la société ( jeunes habitants des quartiers populaires, familles en difficultés, toxicomanes, malades mentaux, enfants).
Suspicion et chantage à la délation sont les rouages de ce système organisé. Une politique axée sur l’ordre public est démocratiquement dangereuse (criminalisation des luttes, suppression des libertés individuelles et instrumentalisation de l’action sociale).
Résister aux lois d’un autre temps, résister à un ordre public "supérieur" qui s’assoit sur les libertés individuelles, résister au silence imposé. Ils rêvent d’un monde silencieux et sous surveillance vidéo où dénoncer redevient honorable et où les artistes et les militants sont priés de se taire. Ils accroissent le contrôle social, développent les logiques de contention des populations, instrumentalisent le travail social et le transforment en agent policier.
Le collectif Résistance à la Délation et de nombreux artistes se rejoignent sur le terrain de l’engagement militant et musical. Proposer des alternatives. Ramener le questionnement social et politique dans l’espace public. Mettre en lumière le combat contre les lois liberticides et sécuritaires avec l’aide d’artistes concernés.
Lutter contre la casse des liens de solidarité et contre le fichage des citoyen-ne-s.
|
|
Non à Edvige 31
CNRBE
Anti-EPM
RESF
La Cimade
Bazar au Bazacle
D'ailleurs, nous sommes d'ici
Réseau Emploi Formation Insertion-31
Syndicat de la Magistrature
Résistants et Désobéisseurs des Services Publics
LDH
MRAP
Mouvement Anti-délation
Appel des Appels
Refus de la politique de la peur
Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire
Pas de zéro de conduite
Union syndicale de la Psychiatrie
Collectif Inter-Conventions Travail Social
Désobéisseurs pédagogiques
Solidaires
SUD Santé-Sociaux
CNT
FSU et SNPES-PJJ
CGT Santé-Action-Sociale
Justice et Dignité pour les Chibani-a-s
Anti-Loppsi 2
Faucheurs Volontaires
Groupement Pour la défense du travail Social 31
Conseil National de la Résistance 31
Droit Au Logement |
|
|